Trouble de Stress Post-Traumatique Complexe ou tspt-c

Trouble de Stress Post-Traumatique Complexe ou tspt-c

Il est probable que vous connaissiez déjà le TSPT. Ce trouble de stress post-traumatique qui affecte les militaires et les survivants d’accidents de la route, de catastrophes naturelles et d’actes de violence. Le TSPT complexe, quant à lui, est spécifique aux traumatismes graves et répétitifs qui surviennent généralement pendant l’enfance – le plus souvent sous forme de maltraitance.

POURQUOI LE TSPT COMPLEXE EXISTE-T-IL ?

Le TSPT complexe survient en réponse à un traumatisme prolongé au fil de plusieurs mois ou, généralement, de plusieurs années. Il peut s’agir d’abus émotionnels, physiques et/ou sexuels, de violence domestique, de vie en zone de guerre, de captivité, de trafic d’êtres humains ou autres réseaux organisés de violences, pour n’en citer que quelques-uns. Bien qu’il existe des circonstances exceptionnelles au cours desquelles des adultes peuvent développer un TSPT-C, on le rencontre le plus souvent chez ceux dont le traumatisme est survenu dans l’enfance. Pour les plus âgés, le fait d’être sous le contrôle total d’une personne (et souvent incapable de pourvoir à ses propres besoins primaires sans elle), associé à l’absence de toute issue prévisible, peut détruire le psychisme, le sentiment que la victime a d’elle-même et l’affecter de manière profonde. 

Pour les personnes ayant vécu cette expérience dans l’enfance, alors que leur cerveau était encore en développement et qu’ils commençaient à peine s’appréhender en tant qu’individus, à découvrir le monde qui les entoure et à construire leurs premières relations – ce traumatisme grave a interrompu le cours entier de leur développement psychologique et neurologique. Lorsqu’un adulte vit un événement traumatique, il dispose de plus de moyens pour comprendre ce qui lui arrive, sa place en tant que victime, et il sait qu’il lui faut demander de l’aide même si cela ne lui dit rien. Les enfants ne possèdent pas ces compétences, ni même la capacité de se séparer des actions répréhensibles de l’autre. Les implications psychologiques et développementales de cette situation s’enchevêtrent et s’entremêlent de façon complexe dans la manière dont l’enfant se perçoit – créant un réseau de croyances fondamentales beaucoup plus difficile à démêler que les flash-back, cauchemars et autres symptômes post-traumatiques qui vont survenir ultérieurement. 

Une autre chose importante à savoir est que le traumatisme causé aux enfants par le TSPT-C (ainsi que les troubles dissociatifs) est habituellement profondément interpersonnel au sein du système qui s’occupe de lui. Indépendamment des événements traumatiques et de l’agresseur, il y a souvent une composante supplémentaire de négligence, de douches d’affections chaud-froid de la part de l’adulte responsable, ou une invalidation totale du traumatisme si l’enfant essaie d’en parler. Ces relations d’attachement déstructurées et ces messages contradictoires de la part de ceux qui sont censés apporter amour, réconfort et sécurité – le tout en situation de traumatisme extrême – peuvent créer encore plus de souffrances que ne connaissent les personnes atteintes de TSPT seul.

À QUOI RESSEMBLE LE TSPT-C ?

Pour cerner certains défis caractéristiques – tels que décrits dans les critères du TSPT complexe – nous commencerons par celui qui apparaît le plus fréquemment dans la vie quotidienne : la régulation des émotions. Les survivants atteints du syndrome de stress post-traumatique complexe ont beaucoup de difficulté à composer avec leurs émotions – à les vivre, les contrôler et, pour beaucoup, à tout simplement les comprendre ou les nommer avec exactitude. Beaucoup souffrent d’une tristesse incontrôlable et persistante, de colère explosive ou refoulée, et/ou de pensées suicidaires. Ils peuvent être désensibilisés, ne pas avoir les réponses émotionnelles appropriées aux situations, être incapables de détecter les changements soudains dans leur contenu émotionnel ou avoir de la difficulté à retrouver un équilibre après émotion forte. Il est également très courant pour ces survivants de revivre les émotions du traumatisme de façon intrusive – en particulier lorsqu’elles sont déclenchées par un élément extérieur. Ces sentiments sont souvent disproportionnés par rapport à la situation présente, mais ils correspondent à l’intensité des émotions au moment du traumatisme, c’est ce que l’on appelle un flash-back émotionnel. 

La difficulté à se percevoir objectivement constitue une autre lutte existentielle pour les survivants de traumatismes complexes, notamment parce que le développement de leur identité a été violemment interrompu ou manipulé par une personne aux intentions subversives. La façon dont ils se perçoivent peut être radicalement différente de la vision qu’ont les autres. Certains ont le sentiment de porter ou de s’identifier à la honte et aux actes humiliants qu’ils ont vécu – ils ont le sentiment d’être « mauvais ». D’autres se sentent totalement impuissants ; ils ont été déçus par tant de personnes qui auraient pu mettre fin à ces mauvais traitements, mais qui ne l’ont pas fait, si bien qu’ils pensent que « ça doit venir d’eux « . Beaucoup se considèrent comme responsables de ce qui leur est arrivé et donc indignes de gentillesse ou d’amour parce qu’ils se sont infligés cela eux-mêmes ». Et pour beaucoup d’autres, ils se sentent stigmatisés, ils se perçoivent uniquement sous l’angle de leur traumatisme et s’inquiètent toujours d’être en trop ou d’être un fardeau, ou bien se sentent totalement et complètement différents des autres et de ce qui les entoure – il ne sont pas normaux. 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, tous ces sentiments, et bien d’autres encore, peuvent cohabiter chez une personne qui est à vos yeux très talentueuse, compétente, forte et compréhensive. Les interruptions de conscience sont également une autre conséquence fréquente – et parfois très effrayante – du TSPT complexe. Certains effacent les événements traumatisants (même s’ils s’en rappelaient à un moment donné), les revivent de façon intrusive, s’en souviennent en fragments désordonnés, etc., c’est ce que l’on appelle la dissociation. La dissociation se présente sur un éventail allant de la rêverie anodine ou du  »déphasage » temporaire à des épisodes plus perturbateurs comme le sentiment de déconnexion du corps ou du processus mental, l’impression de ne plus se sentir réel, une perte de notion du temps, jusqu’à des épisodes plus sévères tels que le fait de passer d’un état à un autre (ou différentes personnalités), tout comme on peut l’observer dans le Trouble Dissociatif de l’Identité. Les épisodes de perte de notion de temps peuvent durer de quelques minutes à plusieurs jours, et même se porter sur de longues étapes de l’enfance. Les écarts de temps les plus importants ne sont généralement observés que dans les cas de TDI, mais les personnes atteintes du TSPT-C peuvent subir des « interruptions de conscience » qui entraînent des trous de mémoire, le stockage de peu de souvenirs, un contenu traumatique complètement inaccessible ou, inversement, un retour de trauma non désiré (ex. flashback, images envahissantes, mémoires corporelles, etc.) 

La suite logique porte sur les difficultés relationnelles, car chaque conséquence mentionnée jusqu’ici affecte le degré d’aptitude pour les relations. Mais ces difficultés ne se limitent pas à un manque de qualité ou de diversité dans les liens crées. Il s’agit davantage du fait que les survivants se sentent complètement isolés de leurs semblables et ne savent même pas comment interagir. Ils refusent instinctivement de faire confiance à quiconque (ou ne savent simplement pas comment), ou alors ils font trop facilement confiance (même aux mauvaises personnes, car leur d’alarme est affaibli). Ils recherchent perpétuellement un sauveteur ou à l’être pour les autres. Ils recherchent des amis et des partenaires blessants ou violents parce que c’est la seule chose qui leur semble familière, et ils peuvent quitter de manière abrupte une relations positive sans raison particulière. En gardant tout cela à l’esprit, et en étant plus conscient du degré de lutte que mènent les victimes du TSPT dans leur perception d’eux-même ainsi que dans leurs relations interpersonnelles, il est plus facile de comprendre la conséquence suivante :

La perception des agresseurs

C’est l’une des batailles les plus insidieuses pour nombres de survivants du syndrome de stress post-traumatique complexe, même si la position semble claire pour ceux qui les entoure. Les victimes de traumatismes prolongés peuvent finir par  »se rendre », en acceptant le pouvoir total de leur(s) agresseur(s) sur eux, et peuvent même continuer à s’y soumettre une fois « libre ». « Je serai toujours sous son contrôle, il décide de tout, il sait probablement mieux que moi ce qui est bon pour moi. » D’autres ressentent une profonde tristesse ou une profonde culpabilité à l’idée de les quitter, qui perdure longtemps après qu’ils soient partis, s’ils en ont été capable. Certains peuvent se sentir hypnotisés par le côté charmant de leur agresseur ou par cette personnalité publique chaleureuse que tout le monde semble apprécier; il est vraiment impossible de penser en mal à cette personne. Nombreux sont ceux qui désirent ardemment que leurs agresseurs les aiment, tout simplement, recherchant leur approbation même à l’âge adulte, et s’épuisant dans une vie personnelle en quête de leur fierté. Parallèlement d’autres sont obnubilés par leur colère, ne gardant que haine et mépris pour leur(s) agresseur(s), jusqu’à en devenir définitivement amer ou à vouloir se venger. (Notons qu’ils sont peu à le faire. C’est plus une notion de pensées que d’actes).

De nombreux survivants ont des pensées et des sentiments plus primaires, plus superficiels, concernant leur(s) agresseur(s), surtout lorsqu’on le leur en parle. Ils savent ce qu’ils sont « censés dire » ou « censés ressentir », et agissent en conséquence. Mais il est important de savoir que plusieurs réactions coexistent, bien souvent, chez une même victime, oscillant entre deux extrêmes, dissimulés derrière ce que l’on montre et ce qui se trouve en soi-même. D’une année à l’autre et au cours d’une même journée, les sentiments peuvent changer et ce dont le survivant est conscient par la pensée peut être en désaccord avec ce qu’il ressent émotionnellement.

Le « Système des Significations »

Parmi les nombreuses perturbations du développement observées chez les personnes atteintes de TSPT-C, l’une des plus difficiles à surmonter, même avec un suivi thérapeutique, est (…) celle que nous appelons le « système des significations ». Cette conséquence, après avoir subi un traumatisme si terrible, peut paraître presque irréparable. Ce critère fait référence au combat mené pour tenter de s’accrocher à la foi ou la croyance que la justice puisse l’emporter sur l’éthique et la morale bafouées. La vision de la vie des survivants et leur vision sur le monde en général est complètement déformé par leur vécu, ce qui parait évident.

UNE PERSPECTIVE CLINIQUE : INCLURE LES TROUBLES CONCOMITANTS ET LES EFFETS DU TRAUMATISME SUR LA SANTÉ

Le trouble de stress post-traumatique complexe (TSPT-C) est un syndrome qui résulte d’un traumatisme grave, prolongé ou extrêmement menaçant. Souvent, ce traumatisme est aussi interpersonnel, il survient tôt dans la vie, dure longtemps, implique un mélange de types de traumas ou est suivi d’un ou plusieurs traumatismes non reliés. Le TSPT -C comprend tous les critères du syndrome de stress post-traumatique (SSPT), en plus des symptômes qui reflètent l’impact global du traumatisme. En termes simples, en plus des intrusions traumatiques, de l’évitement, des altérations négatives de la cognition et de l’humeur, et des altérations de la stimulation et de la réactivité, le TSPT-C implique également une perception faussée de l’agresseur (comme le sentiment positif envers un agresseur, sa vision d’être tout-puissant ou le désir obsédant de se venger) et des altérations négatives en cognition et humeur bien plus extrêmes. 

Une personne atteinte du TSPT se sent déprimée à la suite d’une catastrophe naturelle, mais une personne atteinte du TSPT-C va se sentir impuissante, honteuse et complètement différente des autres personnes après ces années de négligence ou de violence. Elle peut avoir des difficultés à établir des relations interpersonnelles et être aux prises entre méfiance et besoin d’échapper au sentiment d’isolement. Elle perd complètement confiance en la vie et n’y trouve aucun sens. De plus, elle peut éprouver une colère intense qu’elle tente désespérément de refouler, ou qui va être dirigée vers les autres dans des éclats explosifs ou envers elle-même, par des gestes autodestructeurs ou suicidaires. 

Enfin, la dissociation joue un rôle beaucoup plus important dans le trouble de stress post-traumatique complexe et de nombreuses personnes atteintes de ce syndrome sont confrontées à la dépersonnalisation chronique (sentiment d’irréalité) et/ou à la déréalisation (sentiment d’irréalisme), l’amnésie dissociative (capacité à se souvenir en partie ou entièrement du traumatisme), la confusion de leur identité (incapacité de savoir qui elles sont, sentiment que le traumatisme a annihilé le sens de soi), voire la mutation des traits d’identité (passage d’une personnalité dissociative à l’autre). 

Le TSPT-C est très souvent associé à des troubles dissociatifs, y compris le trouble dissociatif de l’identité (TDI) ou aux autres troubles dissociatifs spécifiques (TDNS). Parmi les autres comorbidités courantes, mentionnons le trouble de la personnalité limite (TPL), les troubles dépressifs ou bipolaires, les troubles anxieux, les troubles obsessionnels compulsifs, les troubles alimentaires et la toxicomanie. La plupart des personnes atteintes d’un TDI ou d’un TDNS souffrent de TSPT-C parce que le traumatisme qui a causé leur état était souvent interpersonnel, récurrent et grave et qu’il s’est produit pendant leur enfance et a donc eu un très fort impact sur leur développement. Alors que le TSPT-C est moins fréquent chez les personnes atteintes de trouble bipolaire, celui-ci partage de nombreuses caractéristiques de diagnostiques avec le TSPT-C, ce qui le rend parfois difficile à distinguer. Certaines différences clés sont qu’automutilation et comportements suicidaires causés par une instabilité émotionnelle jouent un rôle moins important; les personnes ayant un trouble bipolaire ont une image personnelle changeante alors que celles avec un TSPT-C ont une image personnelle négative constante ; les personnes atteintes du TSPT-C sont plus susceptibles de se sentir isolées et méfiantes (…) ; et, pour finir, la dissociation est plus courante et plus importante dans le TSPT-C. Néanmoins, il n’est pas du tout rare qu’une personne présente à la fois un TSPT-C et un trouble bipolaire ou un TDI ou un TDNS, avec une combinaison d’autres troubles comorbides. (…)

Les symptômes négatifs du TSPT sont plus temporaires ou plus clairement identifiés comme résultant du trouble, mais pour les personnes atteintes de TSPT-C, toute leur personnalité et leur vision de la vie a été façonnée par les événements traumatiques. Malheureusement, ces symptômes ne se limitent pas à leur état psychologique. 

Les personnes atteintes du TSPT-C sont également sujettes à des symptômes physiques qu’on ne peut expliquer médicalement, et qui sont plutôt associés à une douleur et à un stress interne. Ces symptômes physiques, appelés symptômes somatiques, peuvent inclure des douleurs cervicales et dorsales, des maux de tête et des migraines, des problèmes gastro-intestinaux, y compris le syndrome du côlon irritable, des allergies, des troubles thyroïdiens et autres troubles endocriniens, le syndrome de fatigue chronique ou le syndrome appelé fibromyalgie qui entraîne une douleur généralisée, une fatigue, des troubles du sommeil, de la mémoire et de l’humeur. De plus, le traumatisme qui cause le TSPT-C peut déclencher ou exacerber des maladies chroniques ou des vulnérabilités génétiques existantes. Tout cela peut pousser un survivant de trauma déjà éprouvé mentalement et émotionnellement au-delà de ses limites lorsque les déclencheurs augmentent ses symptômes de TSPT-C et provoquent une poussée de son état somatique ou physique. 

Chez les survivants très dissociatifs, ces périodes intenses sont susceptibles d’entraîner une anesthésie émotionnelle, des difficultés de mémoire autobiographique, des périodes de déréalisation ou de dépersonnalisation intense, des épisodes de ‘’fugue’’ au cours desquels l’individu se déplace et agit en état de transe, ou par des va-et-vient entre personnalités dissociées. Bien que cela puisse atténuer temporairement la douleur causée par le traitement des souvenirs traumatiques et les douleurs physiques, cela peut nuire à la guérison à long terme et rendre le travail, la scolarité et l’interaction sociale difficiles. La dissociation en réponse au stress traumatique et le TSPT-C qui en résulte peut aussi augmenter le risque de re-victimisation et de nouveaux abus ou événements traumatisants.

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31 commentaires

  1. Bonsoir,

    Merci beaucoup pour cette traduction. Je ne pensais pas qu’il était possible de décrire si précisément les ressentis, les comportements et le manque d’identité. Du coup, je réalise vraiment que les comportements décrits ne correspondent pas à ma vraie personnalité mais sont une réaction au stress que j’ai vécu dans l’enfance. Je me demande qui je suis sans toutes ces bizarreries, cette tristesse et cette culpabilité immense…

    Connaissez-vous l’auteur, quel est son métier? J’ai regardé sa page Facebook mais je ne comprends pas bien l’anglais.

    J’aimerais guérir des traumatismes pour vivre normalement et pouvoir créer des liens avec de la bienveillance. C’est difficile de sortir de l’isolement. J’ai peur car je me retrouve régulièrement dans des situations qui me font revivre des émotions intenses douloureuses. On dirait que je n’ai pas de protection, une partie de moi est restée dans l’enfance et certaines personnes appuient où ça fait mal. Une ancienne collègue m’avait dit qu’elle avait remarqué que je n’étais pas respectée par certains collègues et la hiérarchie. Depuis je n’arrive plus à travailler et je ne fais confiance à personne.

    Pourtant, des fois je me dis que ce sont les liens qui vont me guérir. Je pense que j’aurais pu me rapprocher de personnes bienveillantes ces dernières années mais j’ai aussi peur d’être abandonnée à cause de mes comportements.

    Une personne dans les commentaires a parlé de l’art qui peut guérir aussi. Ca m’attire mais je ne sais pas trop comment m’y prendre car je n’ai pas de don et je suis très sensible à la critique.

    Aussi, je ne connais personne qui a un syndrome de stress complexe, lié à des abus psychiques. Ce n’est pas très connu actuellement n’est ce pas? C’est durant une hospitalisation il y a 4 ans que j’ai eu ce diagnostic, c’était une révélation pour moi après des années d’errance. (J’ai 51 ans)

    Je vous remercie de parler de ce sujet. Je me sens un peu moins coupable en lisant ce texte. Même si je me sens quand même coupable d’être dans cet état. Je me sens aussi coupable d’avoir coupé les liens avec ma famille, j’ai un manque.
    J’ai honte de ne pas travailler.
    Et c’est douloureux la solitude et le vide existentiel.

    J’ai lu tous les commentaires.
    Je nous souhaite à nous tous de guérir, de redevenir léger et joyeux.
    Peut être que si on le décide tous ensemble et que l’on s’entraide ça peut fonctionner?

  2. Bonjour, merci pour votre article. Je m’y retrouve sur plein de points. Je suis une survivante. J’ai subi une agression sexuelle à deux ans et demi dans mon école maternelle. Ma dernière crise a été très difficile et longue à revivre. J’en ai eu plusieurs à des degrés différentes. Tout d’abord, j’ai eu une amnésique traumatique durant 44 ans. Je ne comprenais pas ce qui clochait en moi en revivant les émotions du trauma. J’ai dû accrocher ce souvenir pour qu’il ne reparte pas. Je l’ai mise sur une chanson. Je me suis retrouvée à deux ans et demi. Je tombais et étais maladroite. J’ai eu des cauchemars, des flashbacks terrible. Je suis restée trois jours bloquée à ressentir en boucle dans le désordre les émotions ressenties du trauma. J’ai ressenti également toute la mémoire du corps. Les fourmillements, les émotions, les sursauts, la terreur, l’effroi. J’ai mis six mois à me remettre en sécurité. Aujourd’hui, je ne ressens plus l’émotion de peur. Mon cerveau s’est mis en mode protection. Je me surprends à chanter une chanson que j’écoutais quand j’avais cet âge. Je suis suivi par une psychiatre, une thérapeutique e.f.t., une psychologue icv avec Hypnose. J’ai terminé six séances d’emdr. J’ai toujours une phobie des écoles, social. Avec l’hypnose, je fais des nuits plus réparatrices J’ai dû mal à aller vers les autres, à me livrer. Je ne fais confiance qu’à mon conjoint. J’ai un attachement très fort à ma mère. Je cherche constamment la sécurité. Je n’arrive pas à travailler à l’extérieur. J’habite en Ille-et-Vilaine. Auriez-vous un groupe de parole de personnes souffrant du même trouble dans ma région. Ou bien un psychologue spécialisé dans le stress post traumatique complexe. Je ne supporterai pas une prochaine crise… Comment puis je m’en sortir ?

  3. J’ai 68 ans,des traumatismes depuis la petite enfance,chosifiée,négation de mon identité, par un père violent avec ma mère,climat iinsectuel sournois,separee de ma mère à 9 mois,mise en maison de repos à 5 ans pour une primoinfection pendant 3 mois sans nouvelles,ignoree dans mon coin me réfugiant dans les etudes,une sœur jalouse de moi ,négligée,parenfiee pour surveiller ma mère qui dépensait l argent à tort avec ma sœur qui en profitait,somatisation(maux de ventre la nuit on m’a culpabilisé)neurathenie à 10 ans (vu un psy qui a dit quelle climat familiale était défavorable je devais aller en maison de repos je n’ai pas voulu l’aurait été un nouvel abandon)et psychiatrisee la moitié de ma vie sans qu’aucun medecins n’aborde le TSPT-C,fait une psychanalyse de 5 ans pour m’autoriser à désirer un enfant et ne pas ressembler à ma mère « immature »et je viens juste de comprendre SEULE que j’étais manipulée par mon père il m’a fait « détesté « ma mère (il l’a detruit ) et cette thérapie (avec un homme ,pas un hasard)m’aconduit a lui trouvé des excuses….il m’appelait « le rat-rat »et le pronom « il » parce qu’il voulait un garçon à ma place car j avais une sœur aînée)…..recemment j’ai eu un flash où je le vois près de mon lit des draps blancs avec un foulard dans les mains au-dessus de moi.son visage très net qui se baisse comme pour m’étrangler l image disparaît et je crie
    je n’en peux.plus
    Après une TS(8 jours dans le coma en 2000) sans que personne ne cherche à comprendre (alors que j’avais appris qu’il avait une double vie avec une jeune femme depuis 25 ans et que ma mère avait la maladie d’alzheimer à 72 ans mon fils avait à peine 2 ans j avais coupé les ponts lui avait écrit une lettre un peu dure puis avant ma TS une autre ou je lui pardonnait tout….)pas de réaction de mes proches ou famille juste réanimée je n’ai fait que survivre ……et il y a 4 ans il s’est suicidé (pas parcequ’il avait des remords) 6 mois avant un psy (homme (m’a conseillé de le recontacter car « je pourrais le regretter »….j’ai obéis (forcement) …il m’a culpabilisée,ainsi que ma mère qui pour lui n’avait pas de QI…jusqu’a préférer mon mari à moi…..j’ai d enormes problèmes intestinaux (syndrome de l intestin irritable)avec une constipation tres sévère et chronique (jusqu’à faire des lavements tous les 2 jours )une thérapeute en gestion emotionnelle m’a dit que j’avais été en suradaptation toute ma vie et qu’il est possible que j’étais une enfant precoce non détectée (vu ma curiosité,toujours chercher SEULE,analyser,me remettre en question,culpabiliser,avoir de l’empathie pour ceux qui n’en ont pas eu pour moi…le cerveau jamais au repos,j’animais la maison , »nourissait »(intellectuellement,affectivement,physiquement entre mes stages en cliniques et mes thérapies de toutes sortes….jusqu’a l’épuisement….)mon mari autant que mon fils(lui c’était normal) pas de dialogue,hypersensibilité que mes proches n’ont jamais perçus,pas de dialogue,on se servait de mes idées,mes envies….sans voir que je donnais tout ce que je n’avais pas eu et appris SEULE et dont j’aurais eu besoin….j ai ouvert les yeux avec l impression d être dans un cauchemar…donc je me suis sentie trahis,mon fils m’a tout de même dit « tu poses des questions à tout le monde et personne ne t’en pose »,donc j’ai eu de grosses crises de colère (qui me desservent car du coup je passe pour « le bourreau….il aurait fallu que je continue comme ça « à servir »…en tenant avec des médicaments qui bloquaient mes émotions et maintenant « un faux-self »bien utile pour mon conjoint et sa famille…..j’ai des syndromes dissociatif (j’ en ai eu,mais le mot n’existait pas,en vacances en 2002 avec ma sœur et mon beau-frere j’ai fait de la marche pendant une semaine comme un robot sans que mes proches se posent des questions ,j’ai été immédiatement hospitalisée à mon retour…..comme d’habitude)je vois une psychologue axee sur les syndromes postraumatique….mais je n’ai plus de force ,peur de moi,peur de faire peur même à mon fils ,je ne peux plus voir personnes,je suis épuisée,mon mari me regarde m’effondrer,je n’ai qu’une envie c’est disparaître (mourir pour ne plus souffrir et qu on ne me retrouve pas comme un animal…. »le rat-rat »car j’ai honte je me sens nuisible….je n’aurais pas du naître,j ai peur pour mon fils qui n’a pas eu ni grand-mère ni tante ni aucune femme pour pouvoir « pleurer,s’exprimer « face à tout ce qu’il a vécu et je pense à son avenir car nos enfants ne méritentvpas le futur qui se présente devant eux par l’inconscience de notre generation(et pourtant je vote ecolo depuis 1974….mais je me sens tellement responsable là aussi)ma psychologue m’a dit que je n’avais jamais été « reconnue »(à part par mon fils)…et même étouffée par des personnes preferant être dans le deni de tout (mon mari fait aussi du déni ans sa famille sur un comportement(à caractère incestuel)d un oncle vis à vis de sa mère où j’ai servie encore de confidente ….il n a pas d empathie emotionnelle pour sa mere ,il est dans la rationalité ,et cherche tout de suite une excuse au comportement malsain qu il qualifie parfois de simple maladresse ,il a un fils pourtant c’est moi qui me sens obligé d’exprimer les non-dits,la loi (je ne suis pas le père)…je suis dans un engrenage……je suis à bout ,je voudrais que mon cœur lâche quand je suis dans la sidération ,je n’ai pas peur de la mort elle est.plus digne que la souffrance et le deni je ne cache rien à mon fils je ne veux pas que ces poids ils les portent sur les épaules,je veux être la dernière quite à y perdre la vie …..
    Merci de me lire si vous avez la patience,je pensais naïvement qu’avec l’âge « joubierais »c est l inverse ….a prise de conscience de mes traumatismes complexes enfouies depuis toujours (masqués par tous les médicaments électrochocs prescrits par des médecins qui ne soignent pas et nous mettent dans des cases en nous culpabilisant consciemmentvou non et le fait que je voulait protéger mon fils est apparu peu à peu lorsqu’il a quitté la maison à 20 ans) je suis une cocotte-minute qui explose,on me culpabilise mon mari me dit que c’est du passé….mais mon corps parle et je n’ai plus envie de raconter j’aimerais que quelqu’un depuis le temps le fasse àma place………
    Merci pour votre site j’espère que des personnes plus jeunes et moins usées pourront être aidées par votre comprehensions votre empathie vraie ,vos reponses bienveillantes,vos conseils,vos mots
    Merci aussi a ceux qui ont partagé leurs témoignages je vous souhaite d apprendre à vous aimer et de vivre

    • Merci pour le courage de ce témoignage. Nous vous répondons par message privé.

    • Bonjour,
      Je viens de lire votre témoignage et suis tellement touchée. J ai 40 ans et je vous ressemble. Enfant, adolescente et j ai envie de dire en, même adulte, j ai été maltraité par mon père, qui m’a fait subir des violences physique et psychologique, humiliations et m a donné en viol, par ma mère, négligente, incestueuse, et les secrets familiaux. J ai été très isolée, j ai fait de l amnésie traumatique, été diagnostiquer bipolaire, connu la psychiatrie et trop de traitements inappropriés , avant qu un bon psy m aide à comprendre que je souffrais de stress post-traumatique complexe, me permette de lever l amnésie. La souffrance est toujours en moi, elle m empêche de vivre normalement. Avez vous tester l’emdr ? Avez vous déposé des plaintes ? A votre avis il y a t il quelque chose qui permet de mieux vivre nos histoires ? Merci

  4. Bonjour à tous,
    Grand merci pour cet article qui éclairci les zones sombres et très douloureuses de certaines parties de ma vie… La lecture de votre article permet de mettre des mots et de mieux de comprendre, c’est très important.
    J’ai 50 ans, TSPT-C survenu à l’âge de 24 ans alors que j’ai entamé une psychothérapie pour trouble panique invalidant… 15 ans de therapie m’ayant bien aidée, cependant je restais agoraphobe et rencontrait d’autres difficultés de vie… J’ai dû affronté un cancer à 40 ans, j’ai survécu !
    Aujourd’hui, je vais « presque » bien, et ce depuis que j’exerce une activité professionnelle « artistique » Je reste persuadée que la création artistique, ou toute démarche personnelle de création permet une forme de restauration et l’apaisement. (Pour ma part, bien que je manque de stabilité émotionnelle, j’ai vu disparaître ma phobie majeure – agoraphobie…) et trouver la joie et le plaisir de vivre. (Pas tout le temps, certes…)
    ÇA A ÉTÉ SALVATEUR !
    Je suis aujourd’hui en suivi TCC pour trouble borderline legers, je vois le bout du chemin !
    Bon courage à toutes et tous !
    S.

  5. Bonjour,
    je viens de tomber sur votre article. Je me suis tout à fait reconnue dans la description que vous faites. J’ai 60ans et j’ai passé plus de la moitié de ma vie d’adulte en psychothérapie sans voir de changement. Je n’avais jamais entendu parler du TSPT-C, et, par conséquent, je n’ai jamais pu le soigner. j’ai cherché sur le site du CPIV. A priori, cela ne concerne qu Paris et RP. Je suis stressée en permanence et cela provoque une très grand fatigue ainsi que des difficultés d’attention et de mémorisation. J’ai fait un infarctus en juillet dernier et je crains que le stress ne m’en provoque un autre. Je ne comprends pas pourquoi mes symptômes s’amplifient, alors que je suis (encore) en psychothérapie. Je pensais qu’avec l’âge ça s’améliorerait, mais c’est le contraire. J’habite dans le sud du Tarn et je ne trouve pas de lieu qui puisse m’aider. Merci de votre réponse.

    • Bonjour Pascale,

      Merci pour votre témoignage. Savoir que l’on souffre de psychotraumatismes – plus de 98% des victimes développent ces symptômes – est un grand pas vers la re-construction. On sait enfin que ce sont les conséquences « normales » de ce que nous avons subi. Et nous pouvons alors entamer un travail dessus. Nous recommandons de vous adresser à un thérapeute spécialisé en violences sexuelles et/ou trauma et dissociation. Ensuite, vous pouvez essayer de rejoindre des groupes de parole. Être entouré et soutenu par d’autres victimes permet de briser l’isolement, de parler en étant entendu, de comprendre, etc. Je peux vous proposer de consulter nos annuaires à cet effet.
      Nous n’avons pas connaissances de groupes dans le Tarn, mais il y en a dans le 31 et le 34.
      Aussi, pour les thérapeutes spécialisés, vous pouvez consulter les annuaires en lignes.
      Parfois, des déclencheurs peuvent raviver le trauma et ses symptômes, même lorsque nous pensions les avoir mis derrière nous. Apprendre à les identifier et travailler sur la régulation des émotions peut aider à en diminuer la souffrance.
      Nous vous souhaitons bon courage dans vos recherches et votre cheminement et restons à votre écoute.
      Bien à vous

    • Bonjour Pascale,
      J’ai fait une thérapie EMDR avec une psychologue. Les psychiatres semblent avoir peur de cette therapie. J’ai donc du prendre un crédit. Pour info ,bien vérifier que le thérapeute est bien enregistré sur le site EMFR France ! Courage !

  6. bonjour,
    j’ai 60 ans et j’ai enfin été diagnostiquée PTSD en 2019, ainsi que le complexe. J’en suis à un an et demi de séances EMDR. J’ai aussi une fibromialgie. Il y a des progrès mais pas pour les angoisses invalidantes. je suis droguée aux benzodiazépines depuis plus de 20 ans. Les psychiatres ne m’ont jamais cru ou pris en compte ce que je leur disais. Par ailleurs ils ne sont pas formés aux traumas, sauf pour les plus jeunes. J’ai donc eu droit aux diagnostiques erronés avec les traitements allant de pair ! D’où nouveau traumatisme , avec les psychiatres…c’est une honte. je n’ai plus d’argent, la majeur partie à servie à me « soigner » ! je suis épuisée de chercher. Les médecins ne cherchent pas ! CMP, hôpitaux, etc ne donnent pas suite à mes demandes même après consultations avec par exemple dernièrement un neurologue à l’Hôtel Dieu de paris qui m’orientait. Quant à la réponse du service d’orientation pour traumas par téléphone : « vos traumatismes sont trop anciens » ! je réponds, il y en a aussi de plus récents. Suite à cela ils m’orientent vers un centre analytique ! j’ai déjà fait 10 ans de psychanalyse pour rien. IL y a peut être la MDMA aux Etats Unis, mais il faut le budget et la situation sanitaire actuelle bloque tout. les thérapies, je n’en peux plus…Peut être que la stimulation transcrânienne pourrait avoir un effet. Qu’en pensez-vous SVP ?

  7. Bonjour , première fois que je trouve du contenu en français aussi détaillé sur le sujet .. merci infiniment pour cet articles . Auriez vous des pistes de stabilisation ou de traitement du trouble ? La dissociation ronge mon quotidien, j essaie tant et tant de m’en sortir ..
    merci

    • Bonjour,
      Merci pour votre retour.
      Dans notre page annuaire, vous trouverez l’annuaire de l’Association Francophone du Trauma et de la Dissociation (AFTD) avec les coordonnées de thérapeutes spécialisés dans ce domaine.
      Certains ouvrages peuvent aussi vous permettre de comprendre le mécanisme et de trouver des pistes :
      – Dépasser la dissociation d’origine traumatique de Janina Fisher
      – Gérer la dissociation d’origine traumatique de Suzette Boon, Kathy Steele et Onno Van der Hart (Auteur)
      – Traiter la dissociation d’origine traumatique de Kathy Steele
      – Dissociation et mémoire traumatique de Marianne Kedia, Johan Vanderlinden, Gérard Lopez, Isabelle Saillot, Daniel Brown
      – PSYCHOTHÉRAPIE DE LA DISSOCIATION ET DU TRAUMA de Joanna Smith
      – Le Corps n’oublie rien de Bassel Van der Kolk
      Nous vous souhaitons tout le courage nécessaire dans votre cheminement.

  8. Les traitements medicamenteux peuvent etre indiques dans les cas de trouble chronique durant plus de un an, et pour lesquels une comorbidite est associee (la depression est tres souvent presente dans les troubles de stress post-traumatiques chroniques)

  9. J’ai 62 ans. Je viens tout juste d’avoir un diagnostique de Trouble de Stress Post-Traumatique Complexe. Votre article a eu un effet miroir sur moi. Maintenant je comprend ce qu’est la dissociation émotionnelle ainsi que les flash-back émotionnels. Je comprend mieux maa grande difficulté à tisser des liens, peu importe avec qui. Merci pour cet éclairage

  10. Très instructif! avez vous quelques adresses d’associations pour les TSPT C svp? Merci

  11. Cet article est tellement… vrai. Aujourd’hui, ma psychologue m’a parlé du Trouble de Stress Post-Traumatique Complexe. Puis je suis tombée sur votre article Et je me reconnais dans chaque ligne, chaque vérité, chaque ressenti. Je suis en train de reconstituer le puzzle de ma vie, et de comprendre quelques pièces. Bien qu’aujourd’hui j’ai décidé de suivre une thérapie, j’ai peur de ne pas me sortir de tout ça.

    • Vous allez y arriver. Il est important de s’entourer de tous les soutiens nécessaires : psychiatre, psychologue, thérapeute, association de victimes, etc. Bon courage à vous.

  12. Bonjour, merci pour cet article dans lequel je me retrouve complètement. Quelles solutions proposez vous s’il vous plait? Je suis en état de stress post traumatique complexe depuis 42 ans (j’ai 42 ans), suite a une enfance difficile (mère violent physiquement et psychologiquement) et de nature sensible, je suis gravement affectée. Ma vie est un enfer, chaque jour me pèse… j’aimerais tellement être « décoincée ». je suis emprisonnée en moi-même depuis toujours. Pas une journée de joie, de légèreté…c’est plus que pénible! c’est invivable! mais je reste en vie car qui me dit que ça sera mieux après ?

    • Bonjour, On ne peut que très difficilement avancer tout.e seul.e. Il est nécessaire de se faire accompagner par un psychologue spécialisé en psychotraumatologie. Et si possible, s’accompagner d’une thérapie utilisant des outils et techniques alternatives. Alors, avec ces soutiens, vous pourrez allez vers un mieux-être et réapprendre à apprécier les petits plaisirs de la vie. Entourez-vous et croyez en vous.

    • Bonjour, j’ai vécu la même chose que vous et je vous conseille la somatic experiencing. À mon avis, c’est la seule thérapie qui fonctionne… Allez voir sur internet.

  13. merci, est il possible aussi de m’envoyer ce texte afin de l’imprimer? Quel type de thérapie est la meilleure voie pour sortir de cette prison ?

    • Bonjour et merci pour votre retour.
      Vous pouvez directement copier/coller cet article en citant les sources.
      Les thérapies préconisées dans le TSPT sont l’EMDR et la TCC. Toutes thérapies alternatives sont complémentaires et peuvent apporter encore plus d’outils et techniques pour avancer.

  14. Oufff! Ça secoue! Merci pour cet article. Je mis reconnais et comprends beaucoup mieux mon état! Lorsque l’on prends conscience de tout le ravage qu’on fait les abus, c’est tout un éveil..!

  15. Je trouve cet article extraordinaire. J’aurais aimé pouvoir l’imprimer.
    Moi, victime de l’enfance, m’y retrouve presqu’ à toutes les lignes.
    Quand va-t-on dénoncer enfin ces maltraitances, négligences qui se répètent de génération en génération, sont cachées par la force du déni, et saccagent des vies ? Et comment et avec qui s’en sortir ?

    • Merci pour votre retour. Nous vous l’envoyons par email sur l’adresse communiquée.

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