le saviez-vous ?

Comment accéder à un suivi psychologique lorsque les moyens financiers sont limités ?

Il est vrai que les thérapies peuvent représenter un coût important, surtout sur le long terme. Toutefois, il existe des solutions accessibles avec un peu de recherche et une bonne localisation géographique.
Certaines associations proposent des suivis psychologiques gratuits ou à tarifs préférentiels. Il est également possible de trouver des centres médico-psychologiques qui offrent des accompagnements gratuits dans de nombreuses villes. Des structures telles que « Groupe EMDR pour tous » proposent des tarifs ajustés pour les personnes ayant des difficultés financières. Certaines mutuelles proposent également des remboursements pour les séances de thérapie. Et certains psychologues sont aussi prêts à revoir leurs tarifs selon vos ressources.
Il est important de noter qu’à l’heure actuelle, seules les séances avec un psychiatre peuvent être remboursées, ainsi qu’un nombre limité – trop dans le cas de victimes de traumatismes. Aucune autre thérapie n’est prise en charge, d’où notre demande pour la création et la prise en charge d’un parcours de soin pour les victimes. Néanmoins, il existe des alternatives accessibles qui peuvent aider les personnes ayant peu de moyens à accéder à un suivi psychologique, tels que le site PsynYou.
En ce qui concerne la prise en charge des médecins, faite la demande d’une ALD30 pour sévices sexuels dans l’enfance auprès de votre médecin généraliste. S’il ne connaît pas, vous pouvez lui fournir le document suivant.
A NOTER
L’accès aux soins psychologiques suite à des violences sexuelles peut s’avérer difficile pour les personnes ayant peu de moyens financiers. En effet, les séances chez un psychologue peuvent être coûteuses et ne sont pas toujours remboursées par la sécurité sociale. Les victimes peuvent se tourner vers des associations spécialisées dans l’accompagnement des personnes ayant subi des violences sexuelles, qui proposent des séances gratuites ou à tarif réduit. Cependant, ces structures peuvent être saturées et les délais d’attente peuvent être longs. Il est donc essentiel de sensibiliser le grand public sur l’importance de l’accès aux soins psychologiques pour les victimes de violences sexuelles et de mettre en place des politiques publiques pour faciliter cet accès, notamment en proposant des remboursements intégraux ou en augmentant les financements pour les associations spécialisées.
Sources :
Article L322-3 – Code de la sécurité sociale, ligne 15
Article 222-23 –Version en vigueur depuis le 23 avril 2021, modifié par LOI n°2021-478 du 21 avril 2021 – art. 9
Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.
Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle.
Article 227-22 – Version en vigueur depuis le 23 avril 2021, modifié par LOI n°2021-478 du 21 avril 2021 – art. 3
Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Ces peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende lorsque le mineur a été mis en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de communications électroniques ou que les faits sont commis dans les établissements d’enseignement ou d’éducation ou dans les locaux de l’administration, ainsi que, lors des entrées ou sorties des élèves ou du public ou dans un temps très voisin de celles-ci, aux abords de ces établissements ou locaux. Les mêmes peines sont notamment applicables au fait, commis par un majeur, d’organiser des réunions comportant des exhibitions ou des relations sexuelles auxquelles un mineur assiste ou participe ou d’assister en connaissance de cause à de telles réunions. Les peines sont portées à dix ans d’emprisonnement et à 150 000 euros d’amende lorsque les faits ont été commis à l’encontre d’un mineur de quinze ans. Elles sont portées à dix ans d’emprisonnement et à un million d’euros d’amende lorsque les faits ont été commis en bande organisée.