Faits importants à savoir sur le Trouble de Stress Post-Traumatique et le sommeil
TSPT et Sommeil

Trouble de Stress Post-Traumatique et sommeil
● Le TSPT peut survenir après une période de stress et de trauma extrême.
● Parmi les symptômes du TSPT, on peut trouver les troubles du sommeil.
● Le traitement pour ces troubles dépend de comment le TSPT affecte le sommeil.
● De nombreux traitements sont disponibles.
Comment le TSPT affecte-t-il le sommeil ?
L’anxiété extrême du TSPT (causée par un traumatisme ou une catastrophe) peut sérieusement perturber le sommeil. Dans certains cas, l’anxiété débute quelques mois après l’événement traumatique. Il est alors possible d’être envahi par un sentiment de peur intense, d’horreur, d’impuissance. Voir Anxiété et Sommeil.
Comment ces troubles du sommeil peuvent-ils être traités chez les personnes souffrant d’un Trouble de Stress Post-Traumatique ?
Pour nombre de ces problèmes, il est important de garder de Bonnes Habitudes de
Sommeil. Les personnes à risque de subir un TSPT occupent souvent des postes à horaires variables, tels que les fonctionnaires de police, les forces armées ou les services d’urgences (pompiers, ambulanciers…). Une personne souffrant de TSPT qui travaille à des horaires irréguliers doit faire particulièrement attention à optimiser la durée et la qualité de son sommeil. Il est possible de trouver de l’aide chez un psychologue du sommeil.
Les cauchemars peuvent généralement être traités grâce à la Thérapie par Répétition d’Imagerie Mentale (IMV). Cette thérapie consiste à décrire le scénario d’un cauchemar, en remplaçant cependant la fin par quelque chose de plus heureux. Chaque nuit, en allant vous coucher, vous devez lire ce scénario plusieurs fois à voix haute. Ensuite, vous utilisez une technique de relaxation pour vous endormir. Le cauchemar survient, mais cette fois il ne se termine pas de façon négative. Avec le temps, il finira par disparaître complètement. Le succès de cette méthode dépend de la nouvelle fin du cauchemar, ce qui signifie qu’elle doit être soigneusement choisie. Un psychologue du sommeil peut aider dans cette sélection.
Le Trouble du Comportement en Sommeil Paradoxal peut lui aussi être soigné avec la Thérapie par Répétition d’Imagerie Mentale. Bien souvent, un traitement avec benzodiazépine Clonazépam (Rivotril) est prescrit.
Le somnambulisme ainsi que la somniloquie sont traitables par hypnose. Une partie du traitement consiste généralement à mettre en pratique des méthodes de relaxation utiles au moment d’aller se coucher.
Pour les militaires souffrant de troubles du sommeil et de Stress Post-Traumatique, les somnifères ne marchent habituellement pas. Cela est dû au fait que ces personnes sont entraînées à être constamment sur leurs gardes. En un mot, le fait d’être sur le qui-vive se traduit par une difficulté à dormir profondément la nuit. L’hypnose peut aider à désapprendre ce comportement.
Le Syndrome de Retard de Phase du Sommeil (SRPS), qui repousse les heures d’endormissement habituelles, est commun chez les personnes ayant fait la guerre.
Un ancien soldat peut se refuser à dormir jusqu’aux premières lueurs du jour. Ceci s’explique par la crainte que des cauchemars surviennent s’ils dorment dans l’obscurité. En conséquence, l’horloge biologique se dérègle année après année et se bloque dans un cycle de sommeil qui n’est pas naturel. Il est aussi possible que le SRPS découle des horaires irréguliers imposés lors des tours de garde pour un militaire, ou encore du changement permanent de fuseaux horaires auquel les officiers de la marine sont confrontés. Et les somnifères ne permettent pas de rétablir cette horloge biologique. Ce qu’ils font, c’est masquer le problème sous-jacent, bien souvent sans apporter un renouveau de sommeil. La Mélatonine est un moyen potentiel de résolution de ces problèmes.
Traduction de courtoisie par François Kluba depuis Sleep Health Foundation